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DIWAR-
BENN

Crédit Photo : Jeanne Paturel Photographe

Ar yezh 'giz morzhed, ar faltazi 'giz eben, ha, gante, kerzhet, kerzhet, war hent hor buhez pemdez...

Parallèlement à cela, naturellement, le chant devient son moyen d'expression principal. Sans passer par aucune école de musique ni conservatoire, sans aucune théorie officielle, Enora ingère et intègre un répertoire oral traditionnel, puis les malaxe, incorpore, afin de composer ses propres chansons.

Tout au long de ses études et de son parcours professionnel, elle va faire des rencontres enrichissantes, qui vont lui faire acquérir une connaissance musicale approfondie. En 2001, Annie Ebrel l'invite avec sa "commère" Murielle Le Guern, sur un projet avec Dominique Molard et Olivier Urvoy.

Ensuite, le Trio Enora lui fait prendre ses premières marques avec le jazz, entourée des musiciens talentueux et virtuoses Youenn Paranthoën et Grégoire Hennebelle.

Parallèlement à cela,  elle continue de chanter en fest-noz avec Murielle et Yolaine Delamaire (kan-ha-diskan).

Ses deux enfants et son métier de professeur des écoles l'amèneront à faire une pause musicale quelque temps, puis l'aventure reprend, avec la rencontre de Gaël Lorcy, chanteuse également, et de Titom. Elle propose des compositions originales à Thomas "Titom" Lotout, pour l'album "Ken-ha-ken" (2016).

oiseau

Issue d'une famille bretonnante, Enora de Parscau s'est nourrie durant toute son enfance de l'univers merveilleux de sa terre, des consonnances chantantes et susurrées des femmes Trégorroises.

 

Son imaginaire se développe en même temps qu'elle explore les côtes fissurées et dentelées, les paysages fabuleux des contes et légendes de la mort, les émotions des gwerzioù (complaintes), l'humus cher à la poésie d'Añjela Duval... Des noms de bretonnants célèbres  viennent colorer les discussions de ses grands parents, ils ont connu Jules Gros, Glenmor, Maria Prat, ...

Le besoin de vivre et de faire perdurer ce monde qui lui semble alors en voie d'extinction l'amène très tôt à composer quelques vers en français, mais également (et surtout) en breton.

 

Vivre une culture ancienne en restant ancrée dans le monde actuel... 

C'est au cours de cette période qu'elle fait une rencontre décisive. Avec Patrick Boileau (batteur de Dan ar Braz, Gilles Servat, Alain Genty entre autres), Enora s'investit dans un projet nouveau, "Alkemi", où lui compose la musique et les arrangements, et elle les textes en breton et certaines mélodies.
 

En 2017, Barba Loutig, groupe de polyphonies en breton, contacte Enora pour lui proposer d'intégrer cette formation. Elle y expérimentera alors l'harmonisation vocale pour de la musique modale ainsi que la percussion pour des chants à danser comme à écouter, jusqu'en 2022.

En 2019, elle quitte l'Education Nationale pour faire du chant son métier. Morgan Marlet fait appel aux talents de traductrice et d'auteure d'Enora De Parscau afin qu'elle adapte des chansons d'Alan Simon pour son album "Légendes". Celui-ci sort en février 2020 et reçoit de bonnes critiques quant à l'interprétation de Morgan mais aussi quant au choix de la langue bretonne sur la moitié des titres.

Actuellement, elle évolue au sein des formations Dame Angèle, Lirzhin, Dark Swallows, Distro (création de Sylvain Barou) des duos de kan-ha-diskan avec Yolaine Delamaire ou Murielle Le Guern...

Et de nouveaux projets sont en phase de création, notamment avec la chanteuse Morwenn Le Normand (Chants d'Ailes et Porte-Plumes) ainsi qu'avec Maela Le Badezet (O.N.N.I.)...

Elle profite également de son expérience d'"instit" pour proposer un spectacle à destination des petits élèves bretonnants, "An Dourgi A Felle Dezhañ Gwelet Ar Mor".

 

Affaires à suivre !

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